Le mot du Bedeaste N° 4

Salut!

Avant de te présenter un nouvel Album. Je t'offre en amuse-gueule quelque remarques sur « Inner City Blues » de Brüno. Je ne connaissais pas. Je suis tombé dessus par hasard

Et bien, tu sais, en lisant le tome 1 « Arnold et Willie ». J'ai retrouvé un atmosphère « Pulp Fiction »... Tu sais bien! Le film de Quentin Tarantino, avec John Travolta et... Samuel L. Jackson, les 2 compères tueurs à gages. Je ne sais pas pourquoi, ça m'a ramené à ce film. Mais, j'ai ressentie une atmosphère Tarantinesque, enfin... je devrais plutôt dire... Pulp Fictionesque

Là, le tome 2, c'est Pulp Fictionesque. Tu comprends vite que le tome 1 et le tome 2 forme une histoire déconstruite. Déconstruite la trame temporelle, la chronologie de l'histoire.

C'est vrai, au début, ça te choque. Par exemple, dans le tome 1, Moe, le garagiste receleur, se fait dessouder. Et, tu le retrouves vivant dans le tome 2 !

Mais, comme tu as la référence « Pulp Fiction », tu fais le rapprochement. Et, après la lecture du tome 1 et du tome 2, tu vois vite que le trame temporelle de l'histoire est complètement bousculée. Par exemple, dans le tome 1 Priest fait poireauté Arnold et Wilie (page 40). Dans le tome 2 tu vois pourquoi, Priest, les a fait attendre (page 38 et 39). Et, à la fin de la page 39 (tome 2), tu retrouve, la même vignette bas de page de la page 40 (tome 1)

Voilà. Une histoire étonnante, détonante. Mais, captivante. Je ne sais pas ce que vas donner le tome 3 (ni même, si il est sortit). Mais, je vais partir en chasse. Et, je reviens te tenir au courant.

A bientôt !

Marc

P.S. Les 2 exemplaires que j'ai ici sont tous les 2 édités
chez Vents D'ouest :

• Inner City Blues :

  • Tome 1 « Arnold & Willie »; Vents D'Ouest 2003

  • Tome 2 « Priest »; Vents D'ouest 2004

Seul Brüno est crédité comme auteur et signe le tome 1 (et oui, le tome 2 n'est pas signé!). Et, Fatima Ammari – B est crédité en couverture et en page 1. Pas de précision sur son rôle dans la création de cette histoire. Peut-être une écriture à quatre main, à la façon de Robert Crum et de sa femme, Aline

Autre particularité de ces deux tomes, les planches ne sont pas numérotées. Je suppose (c'est une supposition toute gratuite, hein!)... Donc, je suppose que pour construire l'histoire, l'auteur à besoin de suivre la chronologie. (eh! eh! pour déconstruire une histoire, il faut d'abord la construire!). Donc, numéroter les planches, quand l'auteur sait qu'il va bousculer toute la chronologie,... Ça devient plus compliqué !